Premières expériences et engrenages : Chapitre 95 : Confidence 3/3

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 94 : Confidence 2/3
il y a 1 an

Chapitre 95 : Confidence 3/3

  • Je tournai autour de l’arbre, me cachant derrière et pour plus de sureté, je m’accroupis, de façon que les orties camouflaient ce gilet fluo orange, jusqu’à la poitrine. En fait, je m’assis carrément dessus, ou plutôt sur mes mollets. Ma position m’obligeait à écarter les jambes et les orties se frottèrent à ma peau autant quand je descendis que quand je tins ma position. Le plug, qui écartait mon string de ma peau, avait même permis à une des branches de se glisser dans l’interstice. Elle s’appuyait sur une de mes lèvres, finalement, j’y gagnais un orgasme supplémentaire. Là, je vis la boite à clef entre mes jambes. Le minuteur, s’affichant devant moi, était parfaitement visible Je vis combien il restait, finit-elle, retenant son souffle et le suspens de son histoire.

  • Combien ?

  • Quatre-vingts minutes. J’avais décidé que je ne passerai pas plus de trois heures après l’aube. Je voulais partir avant l’arrivée des familles, des enfants de peur que l’un d’eux, un peu plus aventurier, ne vienne jusqu’à moi. Il ne me restait qu’à attendre. J’entendais des gens passer sur le chemin, au pas de course, en marchant, seul, en couple, quelques groupes. La journée était belle, c’était les vacances, il y avait du monde. Le second plug s’arrêta. Cela me rassurait aussi, car le bruit pouvait étonner. Je m’imaginais bien un ornithologue amateur s’approcher, énonçant les noms d’oiseaux que ce n’étaient pas, avant de tomber sur la tête de linotte, la grue, ou l’oiseau en cage, comme tu veux, que j’étais à ce moment-là.

  • On t’a découverte ?

  • Non. Quand la boîte s’est ouverte, je me suis dépêchée de profiter d’une absence de passage sur le chemin pour me détacher. Il fallait que je me retourne à nouveau pour que mes mains puissent attraper les clefs. Je ne pris même pas la peine de me relever pour tourner autour de l’arbre avant de me baisser. Je pivotai directement, accroupie. C’était une erreur j’écrasai toutes les orties au passage et mes jambes surtout avaient tellement été piquées que je ne les sentais plus. Sans compter que j’heurtai la boîte qui pencha dangereusement avant de reprendre sa place. Un peu plus et elle aurait été trop loin pour que je ne l’attrape. Je paniquai ; la sueur, la fatigue. J’en avait pleuré en la voyant commencer à se coucher, m’invectivant de ma précipitation et du manque de lucidité que j’avais eu. Reprends-toi ! me disais-je.

Lydia reprenait son souffle. Elle revivait une partie des sensations qui l’avait assaillie ce jour-là.

  • Je finis par opérer mon demi-tour. Je m’étais arraché la peau sur le tronc et mes sous-vêtements ne valaient pas mieux. J’ai dû les jeter en rentrant.

  • Je n’aurai pas ma photo, alors, l’interrompis-je tristement.

  • Je t’enverrai celles que Ladyscar a prises ce soir-là. Je finis par attraper la boîte, à l’ouvrir et à en sortir les clefs. Je prenais volontairement mon temps tout en espérant que personne n’arriverait. Maintenant le gilet portait en direction du chemin, et il n’y avait pas d’herbes hautes de ce côté de l’arbre. Je m’étais souvent entrainée à enlever des menottes dans le dos, sans voir, et, malgré les orties, il ne me fallut pas une minute pour y arriver. La première chose que j’enlevai alors fut le gilet orange. Je le mis en boule et l’enfoui dans un creux sur le sol. Couchée au sol, dans la terre, je retirai les pinces qui me faisaient affreusement mal et que j’avais essayé d’occulter durant ces douze dernières heures. Au moins Ladyscar ne les avait pas resserrées. Je détachai ensuite les cordes et finalement les plugs que, d’habitude, je garderais jusqu’à la voiture et je fourrais le tout, sans même les nettoyer dans mon sac avec le gilet.

Lydia se remémorait les événements au fur et à mesure afin de me les raconter. J’avais l’impression qu’une envie de masturbation montait en elle, tout en les revivant. Les rythmes physiologiques de son corps, sa respiration, ses battements de cœur, tout me semblait plus rapide, plus fort.

  • Je regagnai le parking avec mes talons hauts. J’aurai voulu les enlever mais elles étaient cadenassées et j’avais volontairement laissé la clef dans la voiture. Je traversais la forêt en m’éloignant encore un peu plus du chemin qu’à l’aller, espérant arriver au bon endroit. Je marchai lentement. Je m’arrêtai pour écouter, quand il y avait du bruit, pour définir les prochains pas les plus efficaces, les moins dangereux. Je sentais le pipi, la transpiration et la chatte. J’avais honte surtout quand j’entendis un cri d’enfants. Je me rappelai que je ne me disais jamais plus dans cette situation. Il ne fallait pas que l’on me voie dans ces vêtements. Je crois avoir pris plus d’une demi-heure pour quelques centaines de mètres. Et alors que je croyais que c’était fini, c’était là que ma surprise m’attendait.

  • Ladyscar ?

  • Non. Elle était rentrée. Mais je t’ai dit qu’elle s’était absentée une petite heure durant la nuit ?

  • Oui.

  • Elle en avait profité pour emprunter les clefs de ma voiture dans mon sac. Elle l’avait déplacée à l’autre bout du parking, loin des arbres, à découvert. Il fallait que je traverse le parking sur près de trente mètres. Les voitures arrivaient et partaient régulièrement. Je crus même un moment que je devrais attendre la nuit suivante.

  • Tu ne pouvais pas courir ?

  • Pas avec mes chaussures, me rappela-t-elle. Ce que je craignais le plus était d’être découverte par une famille à mi-parcours. Je pris la clef dans mes mains, être sûre qu’elle me les avait laissées et j’ai attendu cachée.

  • Alors que s’est-il passé après ? demandai-je au comble du suspens.

  • Un peu avant onze heures, il y a eu un creux de fréquentation. Les joggers et marcheurs avaient finis de partir et les pique-niqueurs n’étaient pas encore arrivés. Je tentai ma chance. J’ai vu un créneau et je me suis dépêchée, aussi bien que je pouvais, alors qu’un couple, me tournant le dos, encore sur le parking s’éloignait vers le lac. Je glissai entre les voitures, cherchant à diminuer le risque. Il y avait aussi un groupe de personnes plus loin, près du lac, mais elles étaient loin et je doutais qu’on venait ici pour regarder un parking. J’ai fini par rejoindre ma voiture. Je crois qu’une personne m’a repérée à la fenêtre de sa maison, observant l’extérieur, mais je ne l’ai pas vu.

  • Pourquoi le pensais-tu, alors ?

  • Bien que la fenêtre fût fermée et qu’il n’y avait pas de vent ce jour-là, j’ai vu le rideau bouger. Je rentrai illico presto dans la voiture. Je me changeai à l’intérieur, en mettant mon manteau et en remplaçant mes chaussures par d’autres plus adéquates pour la conduite et moins terreuses. J’avais prévu d’autres vêtements, mais de jour, je ne voulais pas risquer plus, alors j’ai démarré et je suis rentrée chez moi.

  • C’était terminé.

  • Non. En arrivant chez moi. Ladyscar m’attendait. Elle avait pris dans mes papiers toutes les informations qu’elle avait besoin de connaître, comme mon adresse.

  • Que s’est-il passé ?

  • Je te le raconterai un autre jour, dit-elle, alors qu’on entendait de nombreux pas descendant l’escalier du sous-sol. Je crois que cela va être ton tour d’avoir quelque chose à raconter.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 96 : Premier lavement
Charmants souvenirs racontés la… a voir si le charme de ladyscar opère toujours après la séance en boîte :p
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